Axe incontournable de politique de développement durable de la S3V, la réduction et la valorisation des déchets. Parce que réduire et valoriser les déchets c’est un bon moyen de limiter l’utilisation des ressources naturelles, les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre mais également préserver nos beaux paysages de montagne, la S3V met en place des actions concrètes.
La S3V possède ses propres déchetteries à l’Altipôle sur le site de Courchevel et à Méribel-Mottaret. L’objectif est de centraliser et de répartir les déchets par catégories pour mieux les recycler. Ils sont ensuite récupérés par un prestataire qui les achemine vers les centres de tri savoyards d’où ils seront envoyés vers les filières recyclage adaptées. Parmi nos actions :
- Installation de poubelles de tri des déchets sur le domaine skiable pour inciter au tri
- Panneau de sensibilisation Mountain Riders mis en place sur le domaine skiable.
- Recyclage des bandages de galet à économie CO2
- Communication pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans les cantines S3V.
- Billetterie 100 % recyclée
Témoignage
Auparavant, des rouleaux de papiers essuie-tout étaient utilisés pour éponger, nettoyer, dégraisser des pièces mécaniques. Aujourd’hui, nous utilisons des chiffons ainsi que des tapis absorbants dans les deux garages de Mottaret et de Courchevel, ainsi que lors des entretiens de lignes en Juin. Ceux-ci sont ensuite traités et nettoyés chez un fournisseur agréé. Plus de déchets papier !
De l’huile bio (ou biolubrifiant) pour les dameuses
Auparavant, c’est de l’huile classique (composées d’hydrocarbures) qui était utilisée dans chaque dameuse soit environ 100 litres. Aujourd’hui, la direction de la S3V assume un surcoût d’achat pour l’huile des circuits hydrauliques des chenillettes. Elles sont maintenant remplies avec de l’huile Bio d’origine végétale ou biolubrifiant.
Un biolubrifiant est un lubrifiant constitué de composants qui se décomposent relativement rapidement dans le sol et qui sont moins toxiques pour la faune et la flore.
Un biolubrifiant doit être décomposé dans le sol par des micro-organismes pour au moins 70 % en eau, CO2 et autres composés organiques dans les 28 jours. En plus de ces propriétés, il est nécessaire qu’un biolubrifiant soit fabriqué avec au moins 50% de matières premières renouvelables, c’est-à-dire d’huile végétale.
En cas de fuite sur une dameuse, l’huile pourra toujours se déverser sur les pistes. Néanmoins, avec un lubrifiant 100 % synthétique biodégradable, c’est un impact réduit pour l’environnement.